Les Vieux-Grenadiers célèbrent la rentrée le mercredi 26 août 2020 à la Société des Vieux-Grenadiers de Genève.
L’occasion d’un débat sur la politique de sécurité et les besoins de notre armée Société des Vieux-Grenadiers de Genève
Accueil par Monsieur Pierre-Yves VENDRAMIN, président de la Société des Vieux-Grenadiers
Allocution de M. le brigadier Werner EPPER, remplaçant du commandant des Forces aériennes, membre de la société.
Allocution de M. Pierre MAUDET, Conseiller d’Etat, membre de la société
Modérateur, M. Patrick MAYER, membre de la société
La votation en bref
La Suisse utilise des avions de combat pour protéger son espace aérien et assurer un service de police aérienne. Le Conseil fédéral et le Parlement estiment que, outre les troupes au sol, les avions de combat restent nécessaires à l’avenir pour garantir la sécurité du pays et renforcer notre neutralité et notre indépendance en cas de crise.
Les avions utilisés actuellement sont dépassés et devront être mis hors service d’ici une dizaine d’années. Le Conseil fédéral et le Parlement entendent donc acquérir de nouveaux avions de combat d’ici 2030 pour un montant maximal de 6 milliards de francs. Le peuple suisse est appelé à se prononcer sur cette acquisition. Le choix du type et du nombre d’appareils est en revanche l’affaire du gouvernement.
Pour le comité référendaire, dépenser 6 milliards de francs pour des avions de combat est un luxe inutile : aujourd’hui, il faut se préparer à un nouveau type de menaces, comme les catastrophes et les cyberattaques, et lutter contre le changement climatique ; le comité estime que ces avions de combat lourds ne sont pas en mesure de nous défendre contre ces nouvelles menaces. De plus, ne pas savoir quel type d’avions sera acheté, c’est donner carte blanche au Conseil fédéral et au Parlement pour dépenser ces 6 milliards de francs.
Le Conseil fédéral et le Parlement veulent renforcer l’industrie suisse et lui garantir l’accès aux technologies de pointe en introduisant dans le projet la clause suivante : le constructeur qui livrera les nouveaux avions de combat s’engagera à octroyer des mandats en Suisse pour un montant correspondant à 60 % du prix d’achat ; ces mandats seront répartis entre les trois régions linguistiques.